samedi 16 mars 2024

Nos lectures de Mars 2024

Présents :  Marie Geneviève P, Roger et Chantal D, Didier, Eric, Jeanine, Marie France, Françoise, Daniel, Marie Madeleine, Chantal J..

Site de la médiathèque: https://www.facebook.com/mediatheque.bouguenais.44/

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Madeleine : L’hôtel des oiseaux de Joyce Maynard. Littérature américaine. Joan perd sa mère dans une explosion artisanale (acte de terrorisme). Sa grand-mère la recueille et la rebaptise Amélia, de crainte qu’elle ne soit poursuivie ou recherchée, par les médias, la population.... Adulte, elle devient artiste, rencontre Lenny avec qui elle a un fils. Une autre tragédie va la pousser à quitter sa ville et la voilà qui débarque dans un village d’Amérique centrale au bord d’un lac, surplombé d’un volcan. Et c’est l’histoire de cette nouvelle vie que nous raconte Joyce Maynard. Amalia rencontre Leila qui gère l’hôtel des oiseaux où elle se pose, avant de reprendre la gestion de l’établissement. Lieu de passage elle se reconstruit à travers la rencontre de plusieurs individus marqués par la vie. C'est aussi un roman où la nature joue un rôle de reconstruction, une nature qui semble avoir une âme, un pouvoir de résilience
Coup de cœur
à la médiathèque
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Didier : Le serpent majuscule de Pierre Lemaître - Albin Michel, 2021 . Pierre Lemaitre a écrit ce roman Le Serpent majuscule en 1985, bien avant d’être édité en 2006 et de recevoir le prix Goncourt en 2013, pour Au revoir là-haut. Il reprend le texte d’origine en 2021 pour nous offrir, un roman noir rocambolesque, truculent et drôle. Même s’il s’agit d’une œuvre de jeunesse, on reconnaît l’écriture fluide et les dialogues vifs de Pierre Lemaitre. Mathilde Perrin, la soixantaine, veuve, est employée comme tueuse à gages par un haut gradé de services spéciaux, un certain Henri dit « le commandant » pendant la Résistance. Sauf qu’au moment où commence le roman, Mathilde commence à dérailler. Elle qui effectuait toujours un travail propre et soigné, voilà qu’elle tire plusieurs balles sur son dernier contrat. Puis, Elle se met à oublier, à confondre, elle est moins exigeante. Cela a pour conséquence de mettre à ses trousses son employeur mécontent, un policier futé et même le voisin trop curieux. C'est drôle, déjanté, totalement amoral, parfois bien noir mais ô combien jubilatoire à lire. Polar, humour, parodie
Coup de cœur
à la médiathèque
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Daniel : L'échiquier de Jean-Philippe Toussaint . Récit fragmenté d’une vie en miettes... « Je voudrais que ce livre soit l’échiquier de ma mémoire » écrivait l’auteur. Entre journal de confinement et exercice autobiographique, voilà un récit aussi brillant que singulier qui, filant la métaphore du jeu d'échecs, déroule, en même temps que la bobine de vie de l'auteur, son rapport à l'écriture et, à travers elle, à la vie et à la mort. J.philippe Toussaint évoque ses souvenirs d'enfance, son père, ses amis et son œuvre littéraire. le tout en 64 chapitres, comme autant de case d’un échiquier.
à la médiathèque


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Roger : Le dernier lapon d' Olivier Truc. Roman Policier : l’action se passe chez les lapons, peuple qui vit au nord de la Suède, de la Norvège et de la Finlande. Il reste peu de lapons en Russie, et quelques-uns en Ukraine. Lapon, est un terme péjoratif au départ. Eleveurs de rennes, les lapons nomades se désignent eux-mêmes par le terme de Sami. Un lapon a été assassiné, et un tambour, objet rare, vestige de la culture des Sami a disparu. Un policier appartenant au peuple des Sami, et son adjointe française, vont mener une enquête pleine de déplacements dans un immense territoire chevauchant plusieurs frontières. L'enquêteur est le seul, dans la police, à être de cette communauté marginalisée. Le froid et la nuit polaire accompagnent nos deux enquêteurs et les traditions Sami seront au cœur des rencontres et interrogatoires de ces éleveurs de rennes dont la tâche n'est pas toujours facile. En effet chaque troupeau est astreint de se nourrir sur le territoire de son propriétaire et les limites vites franchies, sont la cause de bien des affrontements. À cela va s'ajouter la recherche de mines d'or par des sociétés industrielles étrangères, sur ces mêmes terres. Beaucoup de longueurs, nous dit Roger mais se lit facilement ...
Coup de cœur
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Chantal D : Un simple diner de’Cédile Tlili. Prix Gisèle Halimi créé en 2023 par un collectif d'avocats franco tunisiens, pour la cause de l'émancipation des femmes et de leurs libertés. L'intrigue se limite au huis clos d'un simple dîner entre quatre personnes. Claudie, kiné, invite avec son mari Étienne « homme d’ affaires» qui l'a épousée pour sa beauté, un couple ami : Johar, qui doit accepter un poste de pédégère, et Rémy, son mari, professeur en classes préparatoires. Étienne est obsédé par une négociation avec Johar où il y va de la survie de sa société. Claudie ne comprend rien aux discussions, sa situation personnelle n'étant jamais le sujet des conversations. Elle voit sur le smartphone tombé de Rémy un message sans équivoque sur sa relation extraconjugale. Elle constate que le charme d'Étienne n'opère plus et fait une fausse couche sans l’avoir informé de sa grossesse. Elle laisse tout le monde pour l'hôpital avec la décision de quitter Étienne. Johar, de son côté s'isole pour téléphoner son refus d'accepter sa promotion et décide de se séparer de Rémy dont elle doute et qui profite du standing qu'elle lui apporte. Description d'un huis clos révélateur d'une petite bourgeoisie, à l’issue duquel deux femmes reprendront leur liberté, non pour d'autres hommes, mais pour elles-mêmes. Description fine du monde des affaires. Mots clefs : Huis clos, petite bourgeoisie, monde des affaires, place de la femme
Coup de cœur
à la médiathèque
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Marie-France : Le poisson-scorpion de Nicolas Bouvier. Le Poisson-scorpion est un récit de voyage de Nicolas Bouvier, dans lequel l'auteur raconte son séjour de neuf mois passé sur l’ile de Ceylan, entre le mois de mars (signe du poisson) et le mois de novembre, (signe du scorpion) 1955. Ce n’est que 25 années plus tard qu’il rédigera ce texte et le publiera. Tandis que l’ile est présentée comme un paradis, l’auteur découvre un paysage de désolation, de sécheresse, pauvreté..., la ville fortifiée a perdu de son charme tout comme la chambre
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