Monique : « Aquarium » de David Vann . Une fillette de 12 ans
vit en vase clos avec sa mère
très fatiguée par la pénibilité de son
travail. Elle se réfugie à l’aquarium pour combler sa solitude. Elle y
rencontre un vieil homme avec lequel elle se lie et se confie. La découverte de
cette relation est catastrophique pour la maman à cause d’une secret de
famille. C’est très dur à un moment du récit.
Chantal J. : « Petit pays » de Gaël
Faye. Vécu d'un enfant de 8
ans au milieu de la guerre hutu-tutsi Le quotidien enfantin avec les plaisirs de la
vie. Douleur de la perte des parents. Dans un pays magnifiquement décrit.
Madeleine :« Les passeurs de livres de
Daraya » de Delphine Minoui. Dans une ville rebelle à Bachar El Assad,
assiégée et bombardée les habitants qui restent, terrés, communiquent par
internet avec la journaliste qui raconte. Dans les maisons bombardées les
habitants découvrent des livres, les entreposent, les lisent. La lecture,
auparavant rebutante car exclusivement orientée vers la propagande officielle,
devient refuge, découverte. Les
philosophes, les littératures française, américaine...etc .. permettront
de résister au siège pacifiquement et,
surtout, d'échapper à la radicalisation.
Elise : « La petite fille qui aimait la
lumière » de Cyril Massarotto. Elle n'a pas de prénom, pas de famille, et,
blessée car c'est la guerre, elle est secourue par un vieil homme. Il l'aidera
à vivre et ils noueront une relation affectueuse, filiale. Les soldats tuent
ceux qui sortent et elle ne peut vivre dans le noir.
Chantal D. : « Un loup pour l'homme » de
Brigitte Giraud. Un français n'a pas voulu prendre les armes mais va dans
l'Algérie en guerre pour soigner. Il s'attachera à un soldat unijambiste devenu
mutique et dont le livre révélera
l'histoire. Découverte de la torture. Réalités de la guerre.
« L'art de perdre » d'Alice Zeniter. Une famille de harkis est déracinée de sa Kabylie avec son arrivée en France, en camp de transit, dans des conditions déplorables, sans liberté de mouvement. Puis transfert dans un autre lieu dans les mêmes conditions inhumaines. Vie brinquebalée par l'histoire : fidèles à la France, ayant combattu dans ses rangs lors du dernier conflit mondial, ils se retrouvent parias, tiraillés entre deux cultures.
« L'art de perdre » d'Alice Zeniter. Une famille de harkis est déracinée de sa Kabylie avec son arrivée en France, en camp de transit, dans des conditions déplorables, sans liberté de mouvement. Puis transfert dans un autre lieu dans les mêmes conditions inhumaines. Vie brinquebalée par l'histoire : fidèles à la France, ayant combattu dans ses rangs lors du dernier conflit mondial, ils se retrouvent parias, tiraillés entre deux cultures.
Ces
deux histoires, témoignages sur la guerre
d'Algérie, sont l'occasion, pour
Jacques, de nous parler des dix années de sa vie passées dans ce pays. Soldat
de 1958 à 1960, il y restera en service
dans les Centres Sociaux et Educatifs , seul européen en délégation spéciale.
Il collaborera avec Germaine Tillon dans une palmeraie au sud des Aurès,
jusqu'en 1968. Il épousera une militante engagée dans la libération de son
pays. Il la perdra suite à une affection mal soignée. Jacques décidera de rentrer en
France quand l'islamisation est devenue prégnante, surtout contre les femmes.
Il fera ensuite, sur plusieurs années, des interventions au Lycée Jean Perrin à
Rezé. Jacques nous explique que, jusqu'en 1990, plus de 500 écrits sur la
Guerre d'Algérie ont été produits mais les éditeurs ont été réticents ou opposés à leur
diffusion .
Toujours
Jacques :« Sales caractères »
de Simon Garfield. Il s'agit de
caractères typographiques ! On est plongé d'abord dans l'histoire de la
calligraphie, puis, avec la naissance de
l'imprimerie, dans la création des caractères. Sont présentées les diverses
polices avec ou sans empattement.Et puis, comment faire pour qu'un texte soit lisible au mieux.
« Un
village de pêcheurs » collectif dont Jacques a la maîtrise. En réédition,
les 2000 exemplaires initiaux étant épuisés. Il s'agit de l'histoire de Passay.
Le Centre d'Histoire du Travail est intéressé par cette nouvelle édition qui va
être revue et repensée.
Roger :
« Le sympathisant » de Viet Thanh Nguyen. Au travers de la vie
d'un agent secret du Nord Viet Nam où il
est né, on a un roman historique de la guerre ainsi que de l'après
guerre . Le vécu côté vietcong
et celui du gouvernement de Saïgon, avec
les américains, sont vus de l'intérieur . Le héros est un agent double. Il a la nationalité américaine et on est emmené dans les péripéties de sa
vie. Une lecture très prégnante.
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