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Elise : Celle dont j'ai toujours rêvé de
Mérédith Russo. Amanda est transgenre.
Déclarée garçon elle se sent fille. Après une tentative de suicide un médecin
l'aidera à changer de sexe. Au lycée elle sera amoureuse d'un garçon et elle
s'interrogera sur l'opportunité de dire son histoire. La vérité dévoilée la
gêne alors qu'elle est bien acceptée. Livre pour ados sur le courage d'être soi
et de l'affirmer. Coup de cœur.
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Madeleine
V. : Par un
matin d'automne de Robert Goddard.
A 70 ans cette anglaise, qui n'a pas connu sa mère, se rend à Amiens au
mémorial franco-britannique des soldats de la guerre 14/18 et y découvre que
son « père » a été tué un an avant sa naissance. Recherches à
rebondissements sur un fond historique. Secrets de famille, meurtres...
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Chantal
J: Accès direct à
la plage de Jean Philippe Blondel.
Plusieurs histoires de vacances au bord de mer racontées par ceux qui les ont
vécues. Beaucoup d'humour, de fantaisie, de réalisme. Lecture
« rafraîchissante ».
* Disponible à la médiathèque
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| Bernadette : D'ailleurs les poissons
n'ont pas de pieds de Jon Kalman Stefansson.
Deux personnages : le narrateur et son meilleur ami qui revient au pays,
l'Islande, au bout de trente ans. Il venait de recevoir un colis d'objets-souvenirs de la part de son père
avec qui il n'avait aucune affinité. Retour dans son enfance avec, notamment ,
l'expérience initiatique, dans sa douzième année, de la pêche dans le bateau
paternel. Atmosphère islandaise, paysages décrits avec poésie et sensibilité
* Disponible à la médiathèque
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Chantal
D. : Qui a tué
mon père d'Edouard Louis.
L'auteur revient sur ses relations ambivalentes avec son père et la gêne de
celui-ci concernant l'homosexualité de son fils. Le récit de son enfance est
bouleversant dans sa dureté. Quelques moments de tendresse, toutefois. Dénonciation
du système qui broie les ouvriers. Souffrance de son père au travail avec
l'obligation de reprendre un poste de balayeur après un accident de travail
très invalidant. Réquisitoire envers les politiques qui légifèrent contre les
plus défavorisés. Roman écrit avec une approche sociologique. Retour à Reims de Didier Eribon. Homme qui revient dans sa ville natale et retrace
l'histoire de sa famille et son ascension sociale. Il mène une réflexion sur
les classes sociales, la sexualité,....
* Disponible à la médiathèque
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Monique : Vous n'aurez pas ma
haine d'Antoine
Leiris.
Veuf après le drame du Bataclan, il s'occupe seul de son enfant de 17 mois. Il
doit lui dire ce qui est arrivé. Belles pages sur le rôle paternel. Ouvrage
très émouvant, poignant.
* Disponible à la médiathèque
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Daniel : Nos vies de Marie-Hélène Lafon. La narratrice imagine
les vies des clients d'un Franprix à partir de l'observation de leurs
physiques, de leurs langues, de leurs attitudes. Elle réalise un maillage du
quartier. C'est sans dialogues. Elle invente l'histoire de ceux qui ne
réapparaissent pas. Elle parle de ses parents épiciers et de sa grand mère, de
ses trois frères. Sa vie
amoureuse avec Karim qui ne sera jamais présenté à sa famille, est aussi dans
ce récit.
* Disponible à la médiathèque
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Françoise : Canada de Richard Ford. Le frère et la sœur sont
jumeaux. Ils ont conscience de l'immaturité de leurs parents et s'interrogent
sur leur couple: la mère est introvertie, hostile au monde, alors que son mari
est sympathique, gai, charmeur. A sa retraite il se lance dans des « trucs
louches » et s'endette. Tous les deux font un hold-up, se font prendre et
sont emprisonnés. Leur fils est recueilli par une amie de la famille et sera
embauché par un directeur d'hôtel. Quant à sa sœur, elle a disparu, partie avec
son « petit copain ». Cinquante ans après ils se retrouvent et
reviennent sur ces événements qui les ont marqués. Coup de cœur.
* Disponible à la médiathèque
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Roger : Le club des
incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guénassia. Ce groupe d'hommes a créé un cercle pour se
retrouver et jouer aux échecs, notamment. Ils sont des transfuges de l'Union
Soviétique où ils ont dû laisser leurs familles en échappant aux terribles
purges. Ils ont du mal, économiquement, et trouvent à travailler avec
difficulté. Joseph Kessel et Jean-Paul Sartre fréquentent le groupe et
apportent une aide à ses membres, éventuellement. Un jeune garçon raconte son
immersion parmi ces personnages et le lien particulier avec l'un d'eux qui est
ostracisé par les autres. Belle description des vies et des pesanteurs
psychologiques. Un beau récit, avec une documentation riche. Coup de cœur.
Roman emprunté à la médiathèque.
* Disponible à la médiathèque
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