Françoise : Deux remords de
Claude Monet Michel Bernard. Récit de l'existence de Monet au milieu de
nombreux peintres impressionnistes. La vie privée de ces passionnés de peinture
est décrite, avec leurs mobilisations pour la guerre, leurs familles, les décès
d'enfants et leurs sorties plus ou moins rapides de la misère. Peindre à la demande
de clients permettent à Renoir et Monet de s'enrichir rapidement. Monet sera
affecté par la mort de son amour, Camille, qui fut son modèle.
* Disponible à la médiathèque Bakhita de Véronique Olmi déjà présenté par Eric est un très beau roman, Coup de cœur. | |
Monique : Le Lambeau Philippe Lanson. Cet homme dynamique de
51 ans a été blessé très grièvement dans l'attentat de Charlie Hebdo. C'est le
récit de son vécu avec son entourage à la Pitié Salpétrière. Le personnel
soignant est jeune, sa chirurgienne aussi. Il a subi 17 opérations. Il revient
sur sa vie, son enfance, sa jeunesse, ses amours. C'est poignant et sans haine.
Il vit de musique, de lecture, dans l'art et... sous protection policière. Avec
son visage abïmé, il a du mal à quitter l'hôpital. Coup de cœur.
* Disponible à la médiathèque | |
Marie-Madeleine : Les rêveurs
Isabelle
Carré.
Son enfance, dans les années 70, est dans une ambiance « post soixante
huitarde zen » où la vie « ressemblait à un rêve flou »,
dans une famille « déglinguée ». Elle se sauve de cet univers, à la
« texture d'un rêve », dans le théâtre où elle peut jouer tous les
personnages et y trouver son équilibre.
Belle écriture.Des sauts d'une période à une autre, et d'un personnage à
l'autre. Lecture intéressante.
* Disponible à la médiathèque
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Chantal
D. :
Et tu n'es pas revenu Marceline Loridan Evens . C'est une lettre
d'amour à son père qui n'est jamais revenu de la déportation. Tous les deux ont
été dénoncés et déportés en même temps lors de ses 16 ans. Elle a connu
plusieurs camps et a y croisé son père une fois dans une scène bouleversante.
Elle ne se sent pas bien accueillie en revenant dans sa famille car on attendait beaucoup le retour paternel.
Impossible de raconter son vécu, de partager ce passé que personne ne veut
entendre. Elle a un rapport faussé avec son corps, dévoilé devant Menguele de
triste mémoire. Elle refusera la maternité, sera soignée contre la tuberculose
et tentera de se suicider. Toute sa vie elle aura la quête de ce père qu'elle
aimait plus que tout. Elle en sera inconsolable. Ecrit poignant, glaçant
parfois. Coup de cœur.
* Disponible à la médiathèque | |
Marie-Geneviève : Obia Colin Niel. Roman policier dans la
société guyanaise, multiraciale, dans laquelle s'immergent de nombreux réfugiés
du Surinam voisin en guerre. Nous sommes en 1980. La trame tourne autour d'un
trafic de drogue, d'un convoyeur de stupéfiants -une mule-, soupçonné de
meurtre. C'est un policier qui raconte et décrit le racisme, la misère,
l'insécurité, les croyances, la guerre civile avec la destruction de villages
au Surinam par le gouvernement de ce pays. C'est un plaisir de lecture, car au
delà de l'intrigue, on est plongé dans cette société si bien décrite. Coup de
cœur.
* Disponible à la médiathèque | |
Bernadette : Asta Jon Kalman Stefansnson. La vie d'Asta défile
depuis sa naissance par le biais des souvenirs de son père qui est blessé. Cet
homme repense à sa vie et à son premier amour, la mère d'Asta, ainsi qu'à la
fille de cette dernière qui a vécu auprès de lui. C'est une lecture émouvante
avec « l'amour en dépit des défaites » en place centrale. Description
des souffrances liées à la difficulté de témoigner de son amour. L'univers
poétique n'est pas loin tant l'écriture est belle. Magnifiques descriptions des
paysages islandais.
* Disponible à la médiathèque
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Chantal
J . :
Rade amère Ronan Gouezec. Policier. Premier roman. Deux personnages. Un
homme ayant des difficultés financières veut partir avec sa femme et sa fille
après le décès de son fils de 16 ans dans un accident de pêche pas clair. Il croisera le marin d'un bateau-taxi. C'est
là que commence l'histoire. Récit très bien écrit, très instructif sur le
langage maritime. Belles descriptions. On peut parler d' « écriture
cinématographique ». Coup de cœur.
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Elise : Le ranch des trois
collines Leila Meacham. A la naissance des jumeaux, les parents
décident de n'en élever qu'un seul, le garçon. La fille sera adoptée par un
couple n'ayant pu procréer. A 20 ans elle devient archéologue. Son frère
rencontrera alors un homme lui annonçant être son père biologique. Le frère et la sœur ignorent
chacun l'existence de l'autre. La sœur participe à des fouilles qui permettent
de trouver du pétrole et il se trouve que son frère travaille dans l'industrie
pétrolière. Ils se rencontreront.... Coup de cœur.
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Daniel. : Maria Angélique Villeneuve. Maria a élevé sa fille
seule. Grand mère elle est confrontée à l'éducation dispensée à son petit fils
qui la choque car sa fille laisse libre cours aux pulsions féminines du
garçon.Le compagnon de Maria
conteste, lui aussi, cette éducation. Il va couper les cheveux de l'enfant.
Puis il va quitter Maria. A la naissance du deuxième enfant la maman décide de
taire son sexe à Maria et lui interdira de s 'en enquérir. Maria
transgressera l'interdit lorsqu'elle sera seule avec le bébé. La souffrance de
Maria, sujet principal du récit, s'amplifiera car sa fille se fâchera à cause
de cette intrusion.
* Disponible à la médiathèque
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Jacques : J'ai tué et la main
coupée de Blaise Cendrars. Hommages aux jeunes au front et vie quotidienne des vieux
et des femmes qui restent. Pendant la guerre de 14 18, l'auteur, suisse, s'est
engagé dans la Légion Etrangère. Il a
perdu une main dans les tranchées et mourra, manchot, en 1960
Le grand troupeau de Jean Giono. L'auteur,gazé pendant la « Grande Guerre », a tellement souffert qu'il en deviendra objecteur de conscience et refusera de se battre en 1940. Il se verra « récupéré » par Vichy à cause de ses textes contre la guerre ! | |
Roger : Les cigognes sont immortelles Alain Mabanckou. Ce roman, en partie
autobiographique, est le récit, à la première personne, d'un jeune collégien de
13 ans. Trois jours d'événements, qui se passent au Congo et sont présentés
sous un angle naïf, humoristique. Un plaisir de lecture. Les relations
familiales, sur fond de polygamie, les voisins, le marché, la vie au collège
sont racontés par Michel, doux rêveur, qui imagine des cigognes partout. On lui
avait dit que les morts devenaient ces oiseaux. Tout se corse pour les siens
lors de l'assassinat du président par un de ses oncles.
* Disponible à la médiathèque
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samedi 17 novembre 2018
Nos lectures de Novembre 2018
Nous étions 11 : Françoise,
Chantal J, Monique, Elise, Marie-Madeleine ,Bernadette, Daniel, Roger, Jacques,
Chantal D., Marie-Geneviève
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