samedi 5 avril 2025

Nos lectures d'Avril 2025

Nous étions 7 : Jacques, Marianick, Monique, Robert, Bernadette, Claudie, Marie-Madeleine.

                                     Prochaine rencontre : Samedi  17 Mai 2025

                                    Forum des associations : Samedi  24 Mai 2025 (avec notre présence)

Site de la médiathèque: https://www.facebook.com/mediatheque.bouguenais.44/

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Monique Alors c'est bien de Clémentine Mélois.
L’autrice raconte avec beaucoup d’amour et d’humour les dernières semaines de son père Bernard.
Toute la famille prépare son départ comme une grande fête. Le cercueil sera peint en bleu.La cérémonie sera musicale. Les derniers instants de ce sculpteur, blagueur et fantaisiste doivent luiressembler.
Clémentine Mélois est artiste plasticienne et écrivaine.
Double coup de cœur des bibliothécaires et maintenant de Bouguenais Bouquine
A la médiathèque
Coup de cœur 
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Claudie : 1275 âmes/Pottsville, 1280 habitants de Jim Thompson. Ed. Payot Rivage/noir
Nick est le shérif d'une petite ville du Texas. En 1917,  il va bientôt devoir faire campagne pour les nouvelles élections, ce qui signifie fournir un minimum d'efforts pour se montrer compétent, pas simple car il est pourvu d'une flemme reconnue de tous. Il apparaît comme un personnage falot, débonnaire et lâche qui fuit tout conflit avec ses administrés et se fait humilier par la population locale, entre son épouse, son beau frère, ses maîtresses et son rival politique, le tout avec un flegme inimitable, un véritable antihéros. Nick décide alors de "faire le ménage " et de se faire réélire shérif, c'est alors qu'il va se révéler fin stratège et manipulateur pour se débarrasser  de tous les obstacles à sa réélection. On assiste à des dialogues hilarants et des scènes rocambolesques, condensé d'humour noir et d'analyses grinçantes de la population blanche d'un état du sud des États-Unis. Une pépite de polar, mené tambour battant qui nous laisse parfois médusé. 
Il a été adapté au cinéma par A.Tavernier, "Coup de torchon " qui reprend les mêmes personnages mais dans le contexte de la colonisation de l'Afrique occidentale française.
A la médiathèque
Coup de cœur 
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Robert : L'homme aux lèvres de saphir (2004) d' Hervé Le Corre. 
En 1870 Etienne Malot arrive à Paris au petit matin en provenance de sa région de Tours. Il traîne avec lui une charrette à bras contenant quelques meubles et ses effets personnels. A son arrivée il est témoin d’un meurtre place Vendôme. IL est l’unique témoin qui a vu le visage de l’assassin. Mieux, celui-ci a laissé derrière lui un carnet qu’Etienne a rangé dans un meuble de sa charrette. A partir de là, Etienne est pris dans un tourbillon entre soupçons de la police, vol de sa charrette, absence du cousin qui devait l’accueillir, rencontre avec un homme ouvrier révolutionnaire qui lui offre le gite et le couvert, rencontre amoureuse. En parallèle,  l’assassin le recherche aussi pour retrouver son carnet. Celui-ci contient les écrits d’un jeune écrivain, Isidore Ducasse, et sont inspirés  de visions très noires  et de scénarios d’assassinats. Le meurtrier va se lancer dans une série de meurtres  dont la finalité est de rendre hommage à ce jeune écrivain, qui est aussi son amant, et  dont il veut promouvoir le génie en assassinant de manière ritualisée des passants et passantes plutôt jeunes dans les rues de Paris. La police, confrontée à cette série de meurtres, délègue la recherche du coupable à un jeune inspecteur arrivé récemment à Paris. Mais son travail, plutôt efficace est ralenti par l’ambiance des conflits sociaux et politiques qui inquiètent plus le pouvoir que les meurtres en série de personnes inconnues.
Le roman est aussi une plongée dans la vie parisienne des  dernières années du régime de Napoléon III. Une vie sociale marquée par de grandes différences entre classes sociales, la pauvreté des ouvriers, et artisans, la répression de la police des mouvements révolutionnaires, l’usage de l’armée qui tire à balles réelles pour réprimer les manifestations. Une vie sociale agitée dans laquelle se fond notre assassin  enfin démasqué de son vrai nom mais qui va profiter de la guerre de 1870 pour s’éclipser dans la nature  non sans avoir tué son amant qui refusait de le suivre dans son délire meurtrier.
On est vraiment dans un roman policier avec un tueur atypique qui tue pour la beauté du geste et non par intérêt, sauf quand il est en danger. Son identité est connue rapidement  et permet  de plonger dans son délire maladif mais très bien construit et ordonné. La toile de fond  historique nous ouvre sur la vie des faubourgs ouvriers, la misère sociale, la place des femmes dans l’histoire. Roman dense et dynamique.
PS : En cherchant j’ai découvert que l’auteur s’est inspiré pour certaines données, comme le titre et le nom de l’auteur du carnet,  d’un livre paru en 1868 « Les Chants de Maldoror »d’un certain Isidore Ducasse !
Coup de cœur 
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Jacques : Mon voyage en Amérique de Blaise Cendrars.
Cet écrit, réalisé à l’aller d’un voyage à New-York, est un journal de bord très poétique avec des notes brèves.
Jacques nous en lit quelques extraits.
Blaise Cendrars, engagé pendant la guerre 14-18 dans la Légion Etrangère perd son bras droit ; il publiera une œuvre intitulée « la main coupée ». A la guerre 39-45, il sera exilé à Aix. Il meurt en 1962.
Parmi ses ouvrages remarquables, « bourlinguer », « l’homme foudroyé ».
L’oeuvre de Blaise Cendras (romans, reportages, poèmes, mémoires) est placée sous le signe du voyage, de l’aventure ; il mêle l’imaginaire au réel.
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Marie-Madeleine Wallace de Colin Niel.
Si vous avez aimé « Darwine » un précédent livre de l’auteur présenté en mai 2023 par Roger, vous pourrez aimer « Wallace » même si cette première lecture n’est pas indispensable.Nous sommes en Guyane, dans une ville aux portes de la forêt amazonienne. C’est là où grandit Wallace, un petit garçon de 9 ans qui vit seul avec sa mère Mathurine.Mathurine , nous la connaissons déjà du précédent livre. Elle est éducatrice spécialisée , travaille à l’Aide Sociale à l’Enfance et s’occupe des enfants placés en familles d’accueil.Wallace est un enfant « d’intérieur » qui devient passionné de jeux vidéo. Il n’aime pas la forêt qui est la passion de sa mère.Mathurine raconte à son fils depuis l’enfance des histoires avec des personnages fantastiques, des mythes et légendes ; elle lui met sous les yeux de nombreux ouvrages sur la flore et la faune de cette étendue sauvage et mystérieuse.Tout au long du roman, en toile de fond, il y a la présence fascinante de la forêt amazonienne : l’immensité, les bruits, les odeurs, les présences furtives petites et grandes…Deux éléments déclencheurs : Mathurine est fragilisée par la mort d’une adolescente placée dont elle avait la charge. Le père de cette jeune fille qui s’appelle Tiburce, est chasseur et croit avoir vu lors d’une traque, l’apparition d’une créature mi homme/mi animal.  Y a -t-il un lien et est-ce que le Maskilili   aurait noyé sa fille ?
A travers les épreuves, comment vont évoluer les relations entre Mathurine et son fils Wallace ?
Tiburce pourra-t-il soulager sa peine face à la disparition de sa fille ?
C’est un roman épatant qui m’a emportée et j’ai passé un très bon moment .
à la médiathèque
Coup de cœur 

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